Par rapport aux autres Erasmus, je suis arrivée tard à Bonn. Quand je leur ai proposé de se joindre à moi pour visiter Cologne ce week-end, ils ne trépignaient pas d’enthousiasme. Cologne ? Ah non, depuis le temps qu’ils sont ici, ils ont fait le tour. Et puis ils ne raffolent pas de cette ville.
Seulement, moi, explorer une ville toute seule ne me fait pas peur, et j’aime assez me faire ma propre opinion toute seule.
Et puis, je voulais en avoir le coeur net, devant l’absence de disquaire digne de ce nom à Bonn : comment peut-on ne pas priser la musique ? Impossible. Ce pays a vu naître Tokio Hotel, Rammstein, Beethoven, Schumann, Wagner et Brahms. Il y avait forcément des CDs, quelque part.
Je suis donc allée à Cologne – Köln, en version originale.
Et j’y ai bien trouvé un Saturn, où, dans un grand élan d’ouverture d’esprit, j’ai voulu essayer la production locale allemande et ai pensé « bof » de Wir sind Helden. Donc à la fin de ce billet, je vais me faire tuer par
1° Les amateurs d’emo allemand
2° Les amateurs de métal allemand
3° Les amateurs de pop allemande
J’en suis ressortie déçue, mais j’y aurais au moins appris que Christophe Maé passait à la télé allemande et qu’il existait une série TV allemande intitulée Auf Achse (littéralement sur les routes, c’est également le nom d’un jeu de société). Suite