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Cricket pop

Je vous ai déjà dit, non, que Neil Hannon était très bien placé dans mon panthéon musical ?Si je peux vous épargner la moindre fatigue, quand bien même ce ne serait que celle de cliquer sur un lien, je vous révèle en m’inclinant bien bas que Neil Hannon n’est autre que le chanteur de The Divine Comedy.

Vous ne trouvez pas qu’il a l’air de venir d’un autre temps ?
Et The Divine Comedy, c’est bien.Principalement grâce au talent de Neil Hannon. Parce que ce monsieur est non seulement un compositeur de morceaux tout en grandes envolées lyriques comme j’aime, mais aussi et surtout parce que Neil Hannon sait interpréter.
Et grand Dieu… Combien de « je t’aime » et autres « I love you » ai-je entendu chanter sur le même ton qui aurait été utilisé pour informer qu’il n’y a plus de PQ (cela dit, ce genre de situation peut être tendue) ou qu’il faudrait racheter du camembert ?

Neil Hannon, lui, chante l’amour d’une façon qui vous remue l’âme, ou sait transmettre les accents de malice que comportent ses chansons si vous n’aviez pas saisi tout l’esprit de leurs paroles.

Ce qui est sans doute la raison pour laquelle j’ai une fâcheuse tendance à considérer que The Divine Comedy se limite à Neil Hannon, et pour laquelle je ne sais rien des autres membres du groupe, à l’exception du fait qu’ils sont sans doute irlandais.

Comme Neil Hannon.

Je ne sais pas davantage de Thomas Walsh, nouveau partenaire de Neil dans ce projet saugrenu d’album autour du cricket. Il ferait partie du groupe Pugwash, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant mais qui, ma foi, n’a pas l’air mauvais du tout à l’écoute (mais bon, je me disperse assez comme ça, si je me mets encore à parler d’un groupe découvert en pleine rédaction de billet…).

Et je suis encore moins au point sur les choses du cricket. Je n’ai absolument rien compris à l’utilité de la Duckworth Lewis Method, dont le groupe a pris le nom.

Mais très honnêtement, on s’en fiche. Point n’est besoin de comprendre toutes les subtilités de ce sport pétri de règles absurdes comme la quasi-totalité des sports issus de l’esprit torturé de nos amis britanniques, pour apprécier l’esthétique visuelle et musicale un peu désuète de l’album.

The Duckworth Lewis Method :

Entre nous, ça ressemble quand même beaucoup à The Divine Comedy.
Du Neil Hannon tout craché.
Mais c’est sans doute pour ça que c’est bon.

PS : la daube épaisse, ce sera pour la prochaine fois. Je n’ai jamais dit que tout ce que j’avais prévu serait dans le même billet, n’est-ce pas ? Ah, je crois que je commence à avoir l’esprit assez tordu pour comprendre le cricket.

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