Viens chez moi, j’habite chez une copine… en Argentine

Entre Mariage à Mendoza et Tu honoreras ta mère et ta mère que j’ai vus consécutivement, il y a trois points en commun frappants : des réalisateurs français, une histoire de famille et d’immenses paysages pour satisfaire les envies d’ailleurs les plus violentes.

C’est là que s’arrête la comparaison : Mariage à Mendoza regorge de trésors insoupçonnés tandis que j’ai du creuser très profond pour trouver de quoi sauver Tu honoreras ta mère et ta mère.

La bande-annonce hélas, ne rend justice qu’à un seul des arguments du film : les morceaux d’Herman Dune, toujours poétiques, dépaysants et légèrement décalés qui rythment le film.

C’est donc à moi qu’il faudra vous fier. Mariage à Mendoza raconte l’épopée en Argentine de deux demi-frères formant un duo improbable : Philippe Rebbot, grand échalas issu d’un probable croisement entre Michel Blanc et Jarvis Cocker, doté d’un talent comique à la hauteur de son potentiel émouvant, et Nicolas Duvauchelle, beau gosse ébouriffé et sensuel à la voix grave qui chavirait déjà mes hormones dans Avril (film tout en fraîcheur et délicatesse injustement méconnu), désespéré par ses déboires conjugaux. Tous deux se rendent au mariage de leur cousin (Benjamin Biolay, que je préfère définitivement à l’écran qu’en chanson), sur la route duquel leurs rapports de rivalité et de solidarité vont s’exacerber.

La cerise sur le gâteau, c’est cette scène que j’ai vécue comme un clin d’oeil, où l’un des personnages est atteint du syndrome de Stendhal.

Précipitez-vous tant qu’il en est temps pour le voir, parce que ce film trempé dans un grand bol de tendresse mérite définitivement d’être vu sur grand écran (et pas seulement pour déchiffrer les tatouages de Nicolas Duvauchelle).

Rendez-vous sur Hellocoton !

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Google Plus

7 comments on “Viens chez moi, j’habite chez une copine… en Argentine

  1. J’avais bien aimé également « Mariage à Mendoza », c’est un bon film qu’il faut vite aller voir avant qu’il disparaisse des écrans! Et comme toi « Avril » m’avait beaucoup plu aussi ;)
    My Little Discoveries Articles récents…"A coeur ouvert": Juliette Binoche et Edgar Ramirez dans la tourmenteMy Profile

    • Camille dit :

      :) Il y avait un peu le même esprit dans Avril que dans Mariage à Mendoza je trouve, c’était un petit film sans prétention mais qui rendait heureux… Et qui n’a pas fait parler de lui autant qu’il l’aurait mérité hélas !

  2. céline dit :

    Je partage ton avis pour Mariage à Mendoza (pour Nico comme pour le reste!). C est dommage qu’il ait été si peu distribué!
    Quant à tu honoreras ta mère et ta mère, je suis moins catégorique!Certes très farfelu, parfois un peu trop mais l ambiance (et le corps de rêve de Gaspard UIliel) m’ont permis de passer un bon moment!
    céline Articles récents…Chercher des allumettes (disparition)My Profile

    • Camille dit :

      Je t’accorde que Gaspard Ulliel et certaines scènes (notamment celle après qu’ils soient allés en boîte… J’ai eu un vrai fou rire :) ) m’ont faite sourire… Mais s’il faut comparer leurs mérites, Mariage à Mendoza l’emporte. Plus crédible, plus touchant, mieux joué. Je dirais que Tu honoreras ta mère et ta mère est sympathique mais dispensable. Mariage à Mendoza comme tu dis, aurait clairement valu la peine d’être mieux distribué !

  3. [...] l’Argentine avec Mariage à Mendoza, c’est au Chili que m’a amenée No de Pablo Larraín, en 1988 très exactement, au [...]

  4. je viens de terminer le film en VOD, et j’ai vraiment aimé. Et forcément, j’ai pensé à toi —> spéciale dédicace !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

CommentLuv badge
>