En quête d’un cadeau de non-anniversaire ou de non-Noël pour un amateur de thé ? Le chapelier fou saura vous aiguiller ! Une fois de plus, c’est grâce à Twitter (un grand merci à Emily) que j’ai découvert cette boutique en ligne de thés bio, habillée de coloris chers à Jeanne Mas et à la Reine de coeur, ainsi que d’illustrations impertinentes qui détonnent tellement des univers soit zen et épurés à la japonaise, soit cérémonieux et un peu guindés des autres maisons de thé.
Cette marque de fabrique, on la retrouve sur les packagings et dans les noms des produits – je prendrai pour exemple l’évocateur Roméo et Julien, qui réveille l’apparente inoffensivité du thé vert avec des notes de baies et une dominante explosive de gingembre – dont on peut remettre en question le caractère aphrodisiaque peut-être, mais auquel on ne peut pas enlever qu’il sait nous enflammer !
Dans la même veine, parlons un peu de Domination (rien à voir avec 50 shades of Grey, je vous rassure), qui m’a rappelé l’Archiduc de la maison Honoris Causa que j’affectionne tant, mais en version plus forte puisque la saveur veloutée de la pêche s’allie ici avec un mélange de Darjeeling, de thé Oolong et de gunpowder.
En dépit de mes difficultés à prendre une photo correcte pour cause de luminosité désastreuse dans mon humble foyer, j’espère que vous serez en mesure de comparer les feuilles de chaque thé qui à elles seules en disent beaucoup sur les propriétés gustatives de chaque mélange. L’odyssée des îles, par exemple, se démarque par ses longues feuilles plates : c’est un sencha à l’amertume suffisante pour ne pas se laisser masquer totalement par les arômes citronnés et fruités qui l’accompagnent.
Last but not least, Le bon, la brute et le truand, encore un thé fruité comme j’aime, mêlant le goût chaleureux de la figue à celui légèrement acidulé de la mandarine… À déguster quand se fait sentir un manque de soleil.
Ruez-vous sur les coffrets cadeaux, il y a de quoi faire plaisir à ceux qui boivent du thé au boulot et ont la fâcheuse habitude d’en renverser sur le clavier (histoire vraie. Ma touche B ne s’en est jamais vraiment remise) avec le set tisanière / boule à thé / sachets de thé, comme aux intrépides qui promènent leur thé dans le métro avec le mug voyage et les thés tropicaux.
Là-dessus mes amis, je vous tire mon chapeau sur une photo de Christ Church, célèbre collège de l’université d’Oxford où, comme par une heureuse coïncidence, l’auteur d’Alice au Pays des Merveilles a enseigné et rencontré celle qui lui a inspiré son oeuvre la plus renommée, en guise d’aperçu de ma dernière destination et des articles à venir !