1° Je me suis acheté des chaussettes roses à strass avec les Aristochats dessus
Mais j’ai une bonne excuse (j’en ai toujours, pour tout. Règle n°1 : j’ai toujours raison, même quand j’ai tort.). Il neigeait sur Marne-la-Vallée – à propos, si vous voulez vous rendre à Disneyland avec un GPS, essayez plutôt Chessy pour le nom de la ville, sous peine de perdre une heure sur l’autoroute à vous demander où est le panneau avec Mickey qui, d’habitude, indique la bonne sortie. Votre dévouée blogueuse avait beau s’être vêtue par couches à faire pâlir d’envie un oignon géant, elle a tout de même fini par se retrouver les pieds mouillés dans ses bottes à pompons, ses mignons orteils tout gelés.
En fin de journée, n’y tenant plus, l’Auteur de ses jours eut l’heureuse idée d’investir dans des paires de chaussettes sèches, enfilées à la hussarde à côté de la caisse du magasin sous l’oeil ébahi des vendeuses.
7,90€ la paire, quand même, mais comparé à une visite chez Toubib bien-aimé + le réveillon aux médocs, c’était un achat rentable.
Et puis à l’avenir, on saura quoi faire : mettre des sacs plastique autour des chaussettes dans nos bottes. Pas commode pour marcher, degré zéro de la sexytude, mais pieds au sec garantis par une Grenobloise qui sait ce que c’est que la neige fondue et qui a demandé un sac pour chacun de ses achats à la caissière.
Comme quoi, il y avait pire que nous.
Cela dit, le froid ne m’a pas empêchée de prendre mille photos ratées des chars de la parade de Noël, ou de prendre d’assaut le cheval le plus haut du manège en bois.
Ouais, je suis comme ça, j’aime les défis.
Surtout quand je peux me ridiculiser au passage.
Mais j’ai une bonne excuse : c’est Solène qui m’a conseillé Momo, de Michael Ende. Si le nom de cet auteur allemand ne vous dit rien, c’est que l’adaptation de son roman le plus connu (à savoir L’Histoire sans fin) au cinéma l’a sans doute quelque peu éclipsé. Si je n’ai jamais réellement accroché à L’histoire sans fin, malgré ses sempiternelles rediffusions télévisées, j’ai beaucoup aimé Momo.
Si vous me permettez la comparaison, c’est une histoire pleine de poésie à l’image du Petit Prince, presque trop métaphorique pour de jeunes enfants. Je dirais qu’à la fois en terme de volume (432 pages tout de même !) et en raison des réflexions quasi-philosophiques qu’il comporte, Momo n’est pas lisible avant 9 ans au moins.
L’histoire est celle d’une petite orpheline pauvre qui a le don d’écouter. Cette qualité lui attire de nombreux amis, adultes ou enfants, qui prennent soin d’elle. Jusqu’au jour où d’étranges hommes gris viennent voler ce que les hommes ont de plus précieux : leur temps.
J’ai beaucoup aimé, les personnages fantaisistes, l’intrigue pleine d’imagination, la morale sans manichéisme, et une écriture simple sans être simpliste.
Attention, playlist de circonstance : mes chansons Disney préférées. Le gagnant du jour est celui qui devinera mes deux Disney préférés. (le premier, c’est fastoche) Je ne sais pas encore ce que je ferai gagner. Peut-être une paire de chaussettes. (je déconne. Quoique !)