Je me suis levée tôt, ce matin, pour faire une simulation dans les conditions réelles de ce qui va être mon lot quotidien pendant le mois d’août. Après une heure de train au travers d’immenses champs de tournesols, je suis donc arrivée à Carcassonne et partie courageusement à la recherche de mon lieu de travail.
A 8 heures du matin, Carcassonne dort encore quand Toulouse fourmille d’activités.
Il y a des fous chantants qui entonnent « l’amour est enfant de bohème » et des vieilles femmes édentées me sourient.
Il y a l’Aude qui est bleue à mon grand émerveillement. Peut-être n’est-ce que le reflet du ciel qui m’a fait l’honneur d’être ensoleillé le jour de mon escapade, mais à Toulouse, quelle que soit la couleur du ciel, la Garonne est et sera toujours boueuse.
Il y a des ouvriers sur des échafaudages qui semblent n’avoir pas vu de jeune fille depuis bien longtemps (« eh!!! Ya une fille en bas!!! » ^^’), et qui vous lancent « Mademoiselle! Vous êtes belle! » du haut des églises.
Si votre pire peur est de mourir de faim, avec un restaurant tous les 5 mètres, vous vous plairez à Carcassonne.
Si vous aimez la marche à pied, Carcassonne est faite pour les piétons.
Si vous avez un sens de l’orientation déplorable, à Carcassonne, vous retombez toujours sur les mêmes rues (pour le plus grand bonheur des ouvriers). Impossible de vous perdre.