Category: Le dépaysement près de chez soi

Paris – Pays Basque – Corse

wagon bleuViens Parisien, je t’emmène au Sud, le temps dure longtemps, et le repas sûrement plus d’un million d’années.

Au Wagon bleu d’abord, une de mes adresses préférées où le lecteur averti peut amener d’anciens camarades de classe en bref séjour à Paris, des amis pour un cocktail ou une bière (en happy hour de 16 à 21 h), un(e) amoureux(se) qu’il ou elle souhaite épater, ou ses parents bons vivants, avec ma garantie que dans tous les cas ce sera un moment gourmand et heureux.

Le Wagon bleu a deux particularités : on y dévore des spécialités à base de produits corses (charcuterie, fromage et châtaignes, toutes choses dont la seule évocation me fait saliver), et surtout, on y mange à bord d’un wagon restauré de l’Orient express. L’insolite démarre la conversation, le vin corse l’anime, l’accueil souriant la rend festive, et l’on repart, comme on dit dans mes contrées plus ensoleillées, délicieusement ensuqué par un copieux repas. Le Wagon Bleu, au départ au 7 rue Boursault, dans le 17ème, métro Rome (-30% sur la carte du lundi au vendredi midi en réservant via Lafourchette).

Le fameux et roboratif Corsica Burger

Le fameux et roboratif Corsica Burger

Des gambas qui se la pètent un peu

Des gambas qui se la pètent un peu

dessert wagon bleu

Au dessert, l’aérien Fiadone (à base de brocciu, délicieux fromage frais) et café corse servi avec sa liqueur de châtaigne (pour digérer. Et parce que j’aime la châtaigne, zut à la fin !)

50875712_PVI_0001_HOMEAutre région, autre restaurant : travaillez votre prononciation du basque avant de vous rendre au 118 boulevard Montparnasse, où se situe Oyez..! P’Axoa, à deux pas du métro Vavin et à proximité d’une flopée de salles de cinéma.

Le cadre et la décoration sont sans prétention,  et il ne faut pas venir en gros groupe, mais l’ambiance est familiale, la sangria est bonne et le patron dont la prodigieuse moustache rappellerait Georges Brassens s’il était né à Bayonne (et non à Sète comme votre dévouée blogueuse), ne se privera pas de vous dispenser ses paternalistes conseils s’il estime vos choix peu judicieux.

Entre autres spécialités basques, on y déguste une terrine maison épicée juste ce qu’il faut, et la p’axoa qui donne son nom à l’établissement, soit la pizza revisitée façon euskarienne.

p'axoa

Vous achèverez votre repas sur le traditionnel gâteau basque, avec ou sans confiture de cerise en son sein, et vous m’en donnerez des nouvelles !

gateau basque cerise

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Testé pour vous : l’Éclair week chez Fauchon !

éclair dubai fauchonJ’aime bien dire « j’ai testé pour vous », comme si la décision qui m’a poussée à déguster un éclair n’était pas purement motivée par un égoïsme gustatif parfaitement assumé.

On notera toutefois un bel élan altruiste dans ma précipitation à vous relater mon expérience, de sorte à ce que vous puissiez à votre tour en profiter.

Aux côtés des grands classiques Fauchon réédités pour l’occasion, vous pourrez tester des éclairs aux saveurs orientales et japonisantes. J’ai pour ma part goûté le Dubaï, en photo ci-contre, à la datte, et j’envisage une pause goûter qui mettrait à l’honneur l’éclair sur lequel déferle la fameuse vague de Hokusai – vous connaissez mon amour pour les estampes japonaises.

Pour les savourer, rendez-vous place de la Madeleine, soit dans la boutique, soit dans le café Fauchon tout orné de miroirs qui reflètent le rose des murs. À midi, la formule déjeuner à 26 € avec mise en bouche, plat du jour (aujourd’hui à titre d’exemple, de la raie accompagnée d’une écrasée de pomme de terre et d’asperges, très fin et goûteux) et verre de vin est particulièrement intéressante, mais vous pouvez également faire le choix malin de réserver via LaFourchette.com et de bénéficier d’une réduction de 30% sur la carte au dîner.

L’éclair week chez Fauchon se poursuit jusqu’au 7 septembre, avec une nocturne jeudi : la boutique restera ouverte jusqu’à 22h.

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Dépayser ses papilles à Paris

La cour du Mood, sur les Champs ElyséesAujourd’hui je vous suggère pas moins de trois restaurants, dans des styles très différents, mais avec un point commun qui est un peu la ligne éditoriale de ce blog : ils vont vous amener loin et vos papilles vont apprécier le voyage !

Commençons par le Mood (114 avenue des Champs Elysées), où j’ai pour la première fois de ma vie fait l’éloge, tenez-vous bien, d’un ROSÉ (un petit spumante rafraîchissant, notez qu’habituellement le rosé est contre ma religion) et Miss Ko (49 avenue Georges V).

Tous deux m’ont été recommandés par la non moins délicieuse Sarra (que vous pouvez lire sur 50 words of movies) et ont pour autre point en commun d’avoir leur intérieur désigné par Philippe Starck.

C’est à ce titre que les deux restaurants ont bénéficié d’une image très tendance / bobo / dernier lieu à la mode, ce n’est pas pour autant qu’on n’y déguste pas des plats savoureux. J’ai une petite préférence pour le Mood, à la carte légèrement moins asiatisante certes, mais aux plats plus raffinés, moins gras. La preuve :

Chez Miss Ko :

tartare

Un tartare riche en goût servi avec des frites épicées

saint jacques

Des noix de St Jacques servies avec un tempura d’asperge

bo bun

Un Bo bun apparemment un peu trop riche pour mes co-dégustatrices

 

Au Mood :

noix de saint jacques

Noix de Saint Jacques + champignons : la seule chose qui manquait à ce plat pour réunir tous mes péchés mignons, c’était des marrons glacés

Tarte au kiwi façon crème brûlée

Tarte au kiwi façon crème brûlée

Nous avons également testé les délicieux cocktails du Miss Ko sur les tables animées où s’agitent des présentateurs d’émissions télévisées asiatiques.

cocktail jasmine martini

Ici un jasmine martini, aux arômes subtils

Les prix un peu onéreux sont vite compensés par les réductions octroyées grâce à une réservation La fourchette. Le service est poli et agréable. À tester pour vos afterworks et vos soirées entre filles !

empanadasEnchaînons avec le Clasico Argentino, où la cuisine argentine s’exporte à Paris sous forme de glaces appelées helados et d’empanadas, chaussons farcis de viande, de poisson, de fromage, de légumes ou encore de dulce de leche (confiture de lait) dans la version sucrée.

Plusieurs adresses parisiennes ainsi qu’un food truck baptisée El Carrito vous permettront de déguster les empanadas Clasico Argentino, c’est pour ma part au 56 rue de Saintonge, en plein Marais (métro Filles du Calvaire) que je les ai découverts.

Ma collègue et moi en avons dégusté 3 chacune (les garnitures se repèrent en fonction de la forme du chausson), accompagnés de maté, infusion consommée massivement en Amérique du Sud, et suivis d’un dessert, le tout nous ayant laissées repues et régalées. M’est avis que le Clasico Argentino se prête fort bien à une pause déjeuner, quand vous êtes affamés au point d’entamer une procédure d’autodigestion.

La prochaine fois, c’est au Pays Basque et en Corse que je vous emmènerai, mais en attendant, vos bonnes adresses au goût d’ailleurs m’intéressent !

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