Category: Le dépaysement près de chez soi

El Picador : un peu de soleil espagnol dans un restaurant parisien

el picador restaurant espagnol parisUn anniversaire à fêter dans une famille de gourmands, une envie d’ailleurs dans nos assiettes, une promo sur LaFourchette : c’est ainsi que nous avons atterri au El Picador (80, boulevard des Batignolles, métro Villiers), et ma foi, nous n’avons pas été déçus.

L’accueil est sympathique, la salle chaleureuse et l’ambiance se met rapidement au diapason après quelques verres de sangria et de vin espagnol. À vous de choisir ensuite entre la valeur sûre (la paëlla) ou le choix plus aventureux qui fut le mien avec de savoureux calamars à l’encre de seiche. Ces derniers n’étant pas recommandés si vous avez un rencard, pour des raisons évidentes de dentition teintée, sauf si vous dînez avec une geisha ou un acteur de kabuki pratiquant encore l’ohaguro.

Le récipient de droite contient de l’ail doux mariné. Là en revanche vous pouvez y aller l’esprit tranquille même en cas de rencard.

Une paëlla à partager pour plus de convivialité !

calamars encre seiche

Les fameux calamars à l’encre de seiche. Un conseil : confisquez tous les appareils photo avant la dégustation.

Et au dessert, optez pour une coupe glacée au turrón, l’équivalent hispanique de notre nougat, dont vous ne pourrez plus vous passer une fois que vous y aurez goûté !

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La jeune fille, l’oiseau bleu et le Maître infuseur

oiseaux et fruitsIl était une fois, dans une ville où l’on s’étourdissait de divertissements raffinés pour oublier le gris dont se parait le ciel, une jeune fille qui aimait la musique et rêvait d’aventures. La jeune fille avait pour confident un oiseau bleu qui partait à tire d’ailes dans des contrées lointaines pour lui rapporter des rumeurs d’ailleurs.

Un jour, l’oiseau bleu se posa tout près d’une plage, dans un endroit qu’on appelait la Ville aux Quatre Saisons, sur l’épaule d’un homme dont la sagesse et la bonté se lisait dans ses paroles. Il lui confia que si belle que soit sa maison, son amie se languissait du soleil et des jours heureux de son enfance, quand les peines de coeur n’avaient pas encore tari son enthousiasme.

L’homme lui dit qu’il était Maître Infuseur, une sorte de sorcier qui connaissait les secrets des plantes, et qu’il savait comment consoler cette jeune femme. Il confia à l’oiseau un mystérieux sachet noir embelli de lettres d’or, qui contenait des feuilles magiques, des boutons de rose et des morceaux de fruits conservés par un procédé secret. Il chargea l’oiseau bleu de ce message : chaque fois que son amie serait triste, elle n’aurait qu’à infuser ce délicat mélange dans de l’eau claire pour invoquer l’Archiduc.

Chargé de sa précieuse cargaison, l’oiseau retourna auprès de sa protégée qui soupirait. Intriguée par le récit de l’oiseau, elle courut puiser de l’eau pour en emplir une tasse. Quand les fleurs, les feuilles et les fruits entrèrent en contact avec l’eau, l’air se mit à embaumer comme au beau milieu d’un champ de pêchers chargés de fruits murs. Alors apparut un jeune homme élégant au sourire chargé de promesses et le regard plein de malice, et un rayon de soleil perça les nuages pour caresser les joues de la demoiselle qui sut à cet instant que grâce à la générosité du Maître infuseur, il n’y aurait plus de chagrin contre lequel elle ne saurait lutter.

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archiduc

Il est des histoires qui comportent une part de vérité. Le Maître Infuseur existe réellement, et c’est bien un petit oiseau qui m’a permis de découvrir sa maison de thé à Arcachon (où je ne désespère pas de faire un pélerinage un jour).

Et l’Archiduc ? Pour savoir s’il vous apparaîtra, le meilleur moyen c’est de vous préparer à votre tour une tasse de ce breuvage enchanteur au goût d’été, définitivement un de mes thés préférés. Pour cela, je ne peux que vous inviter à visiter le site Honoris Causa, ne serait-ce que pour l’avant-goût de voyage que vous offre chaque description de thé, avec des noms aussi évocateurs et romantiques que la Sublime porte (chaleureusement recommandé par notre Tea Addict préférée), Milady (un des Earl Grey les plus parfumés qu’il m’ait été donné de goûter, et mon histoire d’amour avec le thé a commencé avec un Earl Grey) ou Reflets dans l’eau (subtilement fleuri et délicate invitation à la méditation).

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Envouthé ou la pochette surprise des amateurs de thé

Je ne suis pas une fervente adepte des box. Quitte à me faire plaisir, j’aime savoir ce que je vais acheter.

Mais le thé se prête pour moi fort bien au concept : j’en consomme énormément (la box Envouthé assure presque un mois de ma consommation quotidienne au bureau) donc en recevoir de nouveaux chaque mois n’est jamais superflu, il est rare qu’on tombe sur quelque chose qu’on n’aime vraiment pas (j’ai par exemple une aversion irrémédiable pour le rooibos et toute préparation à base d’hibiscus), et quand bien même c’est le cas, on a toujours un invité qui n’a pas les mêmes goûts à qui le proposer. Lire la suite

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Où manger coréen à Paris ?

Si vos notions de la culture coréenne se limitaient à Kim Jong-eun et Gangnam Style, préparez-vous à enrichir votre vocabulaire et à élargir vos horizons gustatifs.

La gastronomie coréenne ne ressemble à rien de ce que vous connaissez déjà. Si tout comme les Chinois ou les Japonais, les Coréens sont de grands consommateurs de riz, c’est là que s’arrête la comparaison. Peut-être avez-vous déjà entendu parler du kimchi, cette spécialité typiquement coréenne à base de légumes marinés (le plus souvent du chou) et très épicé ? C’est normal. On n’oublie jamais sa première dégustation de kimchi. Lire la suite

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