Category: Lecture

Eté, par Edith Wharton, ou la nouvelle Emma

Mon rythme de lecture pâtit lui aussi de mon manque de temps.

C’est donc à la vitesse de deux pages par pause déjeuner que j’ai lu Eté, pourtant tout petit roman d’Edith Wharton.

 

La quatrième de couverture vous apprendra qu’Emma Bovary était le roman préféré de l’auteur, une Américaine installée en France au XXème siècle. Ce qui aurait dû me mettre la puce à
l’oreille : j’ai détesté la Bovary.

Personnellement, j’ai surtout fait le lien avec une autre Emma : celle de Jane Austen, et souvenez-vous, je n’en raffolais
pas non plus.

Charity, l’héroïne d’Edith Wharton, est une jeune femme ingrate, sans culture, certes pas sans caractère, mais il est mauvais. Elle vit avec son tuteur qu’elle méprise, dans
une petite ville qu’elle exècre, et elle tombe amoureuse d’un jeune homme banal.

La suite est on ne peut plus prévisible : les rebondissements qu’on aurait pu attendre de la mystérieuse origine de Charity (la fameuse communauté vivant à « la Montagne », qui amenait
pourtant un suspense accrocheur au début du livre)
, ou le soi-disant caractère sulfureux du livre pour son époque, retombent comme un soufflé dont les 15 premières minutes de
cuisson auraient été perturbées par l’ouverture de la porte du four (oui, aujourd’hui j’ai la métaphore gastronomique).

Dommage. Parce que le style est fluide, agréable, sans trop de fioritures. Suffisamment pour me persuader de donner une deuxième chance à Edith Wharton. A ma prochaine pause déjeuner,
peut-être.

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Le club des incorrigibles optimistes – Jean-Michel Guenassia

Le Club des incorrigibles optimistes, par Jean-Michel Guenassia

Attention, titre trompeur.

Le club des incorrigibles optimistes vous fera croire à une leçon d’espoir. En tout cas, moi c’est ce qu’il m’a fait miroiter, et très honnêtement, comme je suis en plein déficit de confiance en l’être humain en ce moment, je me suis dit que cela ne pouvait pas me faire de mal.

C’est drôle, d’ailleurs. Je ne suis pas quelqu’un qui a facilement confiance. Pourtant, je suis naïve, idéaliste jusqu’à la bêtise. Cela paraît inconciliable, et finalement je me dis que l’un ne va pas sans l’autre, question de survie. Quelqu’un d’aussi irrémédiablement stupide que moi se ferait avoir à tout bout de champ sans une dose conséquente de méfiance. Read more

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100 pages blanches – Cyril Massarotto

Hellooooo lecteurs tendrement chéris, j’espère que vous êtes amoureux, sans quoi vous n’allez certainement pas supporter la concentration en guimauve de tout ce que je dis, fais et écris.
Eh oui, c’est que Noël approche et comme chacun sait, votre dévouée blogueuse se transforme en Bisounours du 28 novembre au, disons au 11 janvier, parce que c’est la date de début de mes partiels cette année (si Dieu veut, ou plutôt si mes profs veulent, les derniers de ma jeune et pourtant si sérieuse existence). Read more
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La création du Monde – Jean d’Ormesson

J’ai donc terminé La création du Monde, de Jean d’Ormesson.
J’ai envie de dire « enfin ».
Non que le roman soit mauvais.
Mais parce que les questions métaphysiques avant d’aller se coucher encouragent mon crétin de subconscient à m’envoyer des rêves perturbants.Autant vous prévenir tout de suite : si vous avez détesté vos cours de philo en terminale, passez votre chemin. Ce n’est que grands concepts abstraits (l’histoire, le temps, le vertige devant l’infini, l’Homme est-il aussi libre qu’il voudrait le croire, y a-t-il un destin ?) tout au long du livre. Read more
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