Peut-on voir Mad Max : Fury Road sans avoir vu un seul des Mad Max originels ?

Cet article est garanti sans comparaison Mel Gibson / Tom Hardy puisque je dois confesser que je n’ai jamais vu les Mad Max précédents (ce qui ne saurait durer, la pression de mon entourage qui se reconnaîtra étant constante).

C’est d’ailleurs ledit entourage qui m’a poussée à aller voir Mad Max : Fury Road, vantant une expérience unique et un casting musclé. L’entourage susnommé avait pris soin de mettre l’accent sur Nicholas Hoult pour lequel j’ai un faible notoire, après tout cela avait bien fonctionné pour Kingsman avec Colin Firth (les Anglais. Mon talon d’Achille.).

Je me suis déjà interrogée sur les fantaisies capillaires plus ou moins malheureuses qu’il a subies tout au long de sa filmographie. Je serais prête à parier que Nicholas Hoult n’est pas loin d’être l’acteur qui a le plus souvent été grimé, maquillé, affublé de prothèses variées au cours de sa (encore jeune) carrière, et Mad Max tend à le rapprocher encore du record. Peu me chaut Nicholas, aucun costumier au monde ne parviendra à changer mon amour pour toi, même sans un poil, blanc comme un Lexomil et tout desséché.

charlize theron nicholas hoult

Je ne m’attarderai pas sur la prestation de Tom Hardy qui, sans être mauvaise, ne débordait pas du charisme qu’un personnage aussi tourmenté mais increvable que le sien devrait transpirer. Charlize Theron, en revanche, en a à revendre. Loin d’être réduite à un faire-valoir, elle ne se laisse pas éclipser par une débauche de poursuites non-stop, de riffs de guitare électrique et de percussions incessantes. Disons-le carrément, ah si j’étais un homme, je serais capitaine, et je serais fou amoureux de la belle Sud-Africaine.

Verdict ? La morale « environnementale » de l’intrigue, en mode « Al Gore du film d’action » est assez simpliste, voire contradictoire quand on connaît les polémiques autour de l’endommagement des lieux naturels de tournage du film. Wouhou, dénonçons la destruction de nos ressources naturelles tout en glorifiant la castagne et les grosses voitures !

Le film a cependant définitivement le mérite de ne pas céder à des facilités scénaristiques (notamment en ce qui concerne les relations sentimentales des protagonistes, je n’en dirai pas plus pour éviter tout spoiler) et de dévoiler juste ce qu’il faut l’historique de ses personnages pour garder le spectateur en haleine pour une suite qui me semble inévitable !

Post blogum : Si tu es un fan de Mad Max ami lecteur, tu peux peut-être me dire si les traductions des sous-titres sont un héritage des premiers films, parce que « globulards » m’a quand même surprise…

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