Confession : j’aime bien Zac Efron.
Oh, je vous vois, derrière vos écrans, me conspuer. Mais de la même façon que j’assume mes plaisirs coupables musicaux, j’ai le courage de mes opinions lorsque je revendique les bouffées de nostalgie qui m’envahissent quand je re-re-re-re-re-re-regarde La boum, ma connaissance encyclopédique de la filmographie de Ben Affleck jusque dans ses mélo les plus sirupeux, et une certaine sympathie pour Zac Efron. Zola écrivait J’accuse…!, ceci est mon J’assume…!
Zac Efron a des obstacles de taille à sa crédibilité professionnelle : une carrière lancée par Disney, un visage lisse de jeune premier, et des rôles chantés.
Petit rappel :
Je ne parlerai même pas des jeunes femmes issues des écuries Disney qui semble condamnées à se vautrer dans la vulgarité dans une vaine tentative de regagner une crédibilité professionnelle. Redonnons donc, s’il vous plaît, une chance à Zac Efron et reconnaissons, ma foi, que si sa filmographie ne vous fera pas gagner des points de Q.I., il ne s’y défend pas si mal.
Hier par exemple, j’ai vu grâce à Cinetrafic (il figure dans la liste film à voir ici) qui m’a envoyé le DVD, le très distrayant Me and Orson Welles, où Zac Efron incarne un acteur débutant sa carrière sous le patronat d’un Orson Welles brillant, mais mégalomane et tyrannique (l’imposant Christian McKay qui jouait déjà ce rôle au théâtre). Il perdra sa place de spectateur privilégié de l’adaptation du Jules César de Shakespeare, transposé dans une Italie fasciste, pour les beaux yeux de l’ambitieuse assistante d’Orson Welles (Claire Danes, juste correcte).
Bien qu’un hommage un peu superficiel à la vision géniale d’Orson Welles, le film est avant tout une déclaration d’amour au théâtre et à l’art sous toutes ses formes, de la poésie à la sculpture en passant par la musique (les airs de swing qui rythment l’intrigue) – au final, l’important n’est pas tant de devenir célèbre, mais de faire partie de ce mouvement de création qui transcende la banalité d’un quotidien décevant.
Me and Orson Welles, réalisé par Richard Linklater, sorti en DVD et Blu-ray le 9 octobre (distributeur : Metropolitan Filmexport) – Rendez-vous sur Cinetrafic pour la liste des films 2014 !
Oh. My. God. Zaaaac !!
Oui, moi aussi on peut me jeter la pierre pour avoir osé bavouiller grassement devant Zac à l’époque High School Musical (n’en déplaise à ma petite soeur, c’est elle qui passait les scènes d’amour en boucle pendant sa période pré-adolescente en braillant les chansons)
Toujours est-il que je ne connais pas ce film dont tu nous parles avec tant de ferveur. Avais-tu vu l’homme dans toute sa magnificence dans The Lucky One ? (il y est à se damner !)
Bisous 🙂
Ah non tiens, pas vu. Mais je l’avais trouvé plutôt bon dans Happy new year (pas terrible comme film du reste, mais franchement il tirait son épingle du jeu).
Encore un titre à noter 🙂
Pour ses beaux yeux je suis capable de regarder le pire des navets !
Tu m’as fait bien rire 😀
Hello Camille,
J’allais me moquer, mais on a tous (ou presque) un passé d’ado peu flatteur (hum).
Je n’ai vu aucun des films de Zac en dehors d’HSM, un soir d’hiver gris et glacial…
Mais oui, ses yeux méritent qu’on lui laisse une chance !
Bises <3
Ellen A Paris (les Fleurs Rebelles) Articles récents…Comment ne pas faire la Une sur Hellocoton [le guide très pratique].