J’ai complètement oublié ce qui m’a amenée à télécharger l’audiobook The house at the end of hope street. Ce que je peux vous certifier, en revanche, c’est que je ne le regrette pas !
A ma connaissance, le seul livre de Menna van Praag traduit en français jusqu’à présent est Les hommes, l’argent et le chocolat : son premier roman auto-publié, inspiré de son propre parcours en temps que serveuse aspirant à l’écriture (probablement le prochain sur ma liste, d’ailleurs).
Mais si vous aimez lire (ou écouter quelqu’un lire !) en anglais, laissez-vous séduire par les mystères de Cambridge où se déroule une intrigue bien ficelée…
Quelques mots sur l’auteure
Tous les romans de Menna van Praag ont un point en commun : sa ville natale de Cambridge (elle est néanmoins diplômée d’Oxford).
La mère de Menna van Praag, Vicky, est coach en développement personnel de profession : ce n’est sans doute pas un hasard si ses livres intègrent tous des héroïnes qui cherchent leur voie.
Après avoir travaillé pour la BBC, elle est désormais consultante et éditrice de scénarios à son compte et propose sur son site des ateliers d’écriture.
La lecture par Elizabeth Sastre
Un excellent bouquin peut être desservi en version audio par un mauvais lecteur, particulièrement quand on l’écoute en VO dans une langue différente de sa langue maternelle.
Ce n’est pas le cas ici : Elizabeth Sastre n’en est pas à son premier audiolivre, sa diction est claire, elle transmet fort bien les émotions des personnages et ses efforts pour donner des voix différentes aux protagonistes (y compris masculins… Ce qui peut tout de même déconcerter au premier abord) sont appréciables.
Le synopsis
La jeune et studieuse Alba est une étudiante particulièrement précoce passionnée par l’Histoire. Quand son parcours académique s’effondre soudainement et qu’elle perd le soutien du Dr Skinner, son mentor qu’elle admirait ardemment, elle se retrouve à la rue, incapable de faire part de son échec à sa riche famille qui plaçait en elle des attentes auxquelles elle ne peut plus répondre.
Alors qu’elle erre dans les rues de Cambridge, ses pas la mènent vers une maison pas comme les autres, qui a compté parmi ses prestigieuses pensionnaires Agatha Christie, Beatrix Potter ou encore la célèbre infirmière Florence Nightingale.
La propriétaire des lieux, Peggy, une charmante vieille dame qui leur sert de mère de substitution, accueille également deux autres occupantes : Greer (prononcez Gria), une aspirante actrice à la carrière décevante, et la sensuelle Carmen qui cache un lourd secret. Elles ont toutes 99 jours, pas un de plus, pour changer leur vie avant de quitter la maison au bout de Hope Street…
Mon avis
En littérature comme en cuisine, avec les bons ingrédients, un dosage maîtrisé et la technique appropriée, on ne peut que réussir la recette. The house at the end of Hope Street se distingue avant tout par des personnages très humains, dont les motivations et les liens entre eux sont révélés très progressivement : résultat, l’intrigue est assez prenante, avec suffisamment d’indices pour mettre le lecteur sur la voie du dénouement sans tout lui révéler d’entrée de jeu.
Les histoires d’amour inhabituelles et les touches de surnaturel dont l’histoire est saupoudrée ajoutent au charme du roman, mais j’ai également beaucoup apprécié les multiples références littéraires, cinématographiques ou de manière plus générales, à des femmes illustres qui ont fait l’Histoire en suivant leur vocation.
Romantique sans être frivole, avec une pointe de féminisme, une vraie lecture plaisir que je vous recommande évidemment !
Super découverte! Je ne connaissais pas mais je suis convaincue que cette lecture me plairait! En plus en ce moment, je tente la lecture audio donc c’est une super occasion ! 😉
Sinon je pourrais le lire en anglais histoire de se mettre bien dans le bain haha
L’anglais n’est pas archi compliqué mais c’est quand même très bien écrit donc n’hésite pas 🙂
Je ne connais pas du tout, merci pour cet avis !
Estelle
lalippequimurmure.fr