Les éléments et les événements conspiraient contre moi, tant et si bien que je n’avais pas encore pu visiter l’exposition David Bowie is que j’attendais pourtant avec impatience (j’ai encore aujourd’hui, après l’avoir tant écoutée, des frissons partout en écoutant Life on Mars).
Aujourd’hui, je me suis enfin rendue à la Philharmonie de Paris (pour la deuxième fois, la première étant pour un merveilleux concert de The Divine Comedy. Merveilleux étant un pléonasme, Neil Hannon ne déçoit JAMAIS) pour bien deux heures d’exposition qui valaient totalement le déplacement.
Dans mes jeunes années lorsque j’étais jeune fille au pair à Londres, l’éclectisme, presque le fouillis, du Victoria and Albert Museum qui avait le premier accueilli l’exposition, m’avait séduite.
Sans surprise donc, David Bowie is m’a d’abord déroutée, tant on est sollicité de tous côtés par des vidéos, des tenues de scène, des sons et même un mouchoir maculé de rouge à lèvre retraçant les influences culturelles si variées de David Bowie (du kabuki japonais au bouddhisme du Népal en passant par Bertolt Brecht), ses inspirations et ses créations successives.
Véritable éponge capable de livrer sa propre interprétation des tendances des époques qu’il traverse, successivement interprète, parolier, acteur au théâtre comme au cinéma et son propre directeur artistique, à la fois intellectuel et sensuel, David Bowie a su se réinventer au travers de plusieurs décennies.
On ne peut que regretter que le catalogue de l’exposition soit en rupture de stock et que les photographies soient interdites, parce que c’est incroyablement dense et qu’il serait dommage d’oublier toutes ces pistes créatives. On en sort en tout cas forcément inspiré et étourdi par tant de charisme et de créativité, avec une furieuse envie de se teindre les cheveux en rouge.
Je vous recommande donc de vous hâter de réserver votre entrée avant le 31 mai pour ne pas passer à côté (cela dit, comme souvent en cas de gros succès, je prophétiserais bien une prolongation) !
Informations pratiques
- Tarif : 12 € en tarif normal pour la visite libre (accompagnée d’un audioguide gratuit qui se déclenche au fur et à mesure de votre entrée dans les différentes salles), réservation en ligne vivement conseillée en raison de la forte fréquentation
- Se rendre à la Philharmonie de Paris : métro Porte de Pantin, ligne 5.
- L’exposition se situe dans la Philharmonie 1, au rez-de-chaussée