J’ai décidé d’écrire mon premier roman. En un mois.

Pour mes 28 ans dans un mois, j’ai décidé de m’offrir un cadeau d’anniversaire de 50 000 mots pondus durant le mois de novembre seulement : mon premier roman, rien que ça, écrit à l’occasion du NaNoWriMo. J’ai appris l’existence de ce défi d’écriture un peu fou le 28 octobre sur le blog de Kaeru, et je me suis inscrite aussi sec – parfaitement consciente que je m’y prends au dernier moment, sans préparation, et encore sans la moindre idée de départ puisque mon histoire la plus aboutie, celle qui tient le plus la route parce que je la développe régulièrement, nécessite trop de travail de recherche pour que je la finalise en si peu de temps.

C’est ma première participation, aussi je n’ai pas de grosse ambition : je doute très sérieusement de finir dans les temps et je ne me fais aucune illusion sur la qualité de ma future production. Mais je mesure tout le pouvoir de la deadline et de l’écriture sous la contrainte, et je veux exploiter cette expérience pour me mettre le pied à l’étrier littéraire. Je suis persuadée que l’exercice me permettra de mieux connaître mes facilités et mes points faibles sur lesquels je devrai m’améliorer, et me fournira de saines habitudes d’écriture tout en me décomplexant.

Bloguer était déjà un exercice enrichissant, qui m’exhortait à travailler régulièrement, à assumer d’être lue. Mais écrire un article sur un sujet donné, ce n’est pas le même challenge qu’inventer une histoire, monter un décor, recréer une ambiance, insuffler une personnalité à des personnages, et surtout mettre le point final à une intrigue (le Grand Horloger m’est témoin que depuis qu’il m’a pris la fantaisie d’écrire de nouvelles aventures du Club des cinq, toute gamine, je n’ai jamais été fichue de terminer une quelconque fiction).

Si je l’annonce sur ce blog, ce n’est pas anodin : déjà, cela justifie l’absence totale de vie sociale à laquelle je vais m’astreindre dans les prochaines semaines, ensuite, c’est une forme de pression et de culpabilité supplémentaire si jamais je venais à ne pas tenir mon engagement.

D’ailleurs figurez-vous, ô lecteurs, que vous pouvez m’aider. Pour commencer en me disant ce qui, pour vous, fait un bon livre et ce qui peut vous agacer au cours de vos lectures. Personnellement, par exemple, j’apprécie les écrivains qui savent mobiliser tous les sens au cours de la lecture, de sorte qu’on peut ressentir l’histoire presque physiquement, littéralement incarner les personnages.

Et si vous êtes vous aussi participant, bonne chance !