J’ai gardé un merveilleux souvenir de mon voyage à Rome, que j’ai visitée seule en 3 jours, ce qui ne m’a empêchée ni de faire de sympathiques rencontres, ni de profiter à fond des vestiges antiques, des musées et de la gastronomie, bien sûr.
Pour mes vacances d’été, je ne pensais pas particulièrement retourner en Italie – ce n’était pas l’envie qui manquait, mais le budget. Du moins c’était ce que je pensais, jusqu’à l’heureuse suggestion d’une collègue qui m’a expliqué qu’en arrivant et se logeant à Pise, on pouvait se rendre à Florence rapidement et pour pas cher.
C’est mon tour de vous faire partager toutes mes découvertes pour un séjour éblouissant, sans y faire passer toutes vos économies.
Le trajet
- J’ai trouvé mon vol via Skyscanner qui est le comparateur le plus avantageux auquel j’ai eu affaire jusqu’à présent. Nous avons voyagé avec Ryanair depuis l’aéroport de Beauvais-Tillé – qui n’est certes pas l’aéroport le plus glamour du monde (astuce : pour vous restaurer sur place, passez au terminal 2 !), mais qui permet de faire l’aller-retour jusqu’à Pise pour environ 80€ par personne.
- A cela, il faut ajouter la navette en bus qui part à intervalles très réguliers du parking Pershing porte Maillot. Le trajet dure 1h15 et l’aller simple coûte 17€.
- Entre Pise et Florence, il y a environ 1h de trajet. L’alternative économique est le bus mais les trains (environ 8€) sont plus réguliers.
- Pour votre trajet retour, il est possible d’arriver directement à l’aéroport de Pise depuis la gare principale de Florence (Santa Maria Novella ou SMN pour les intimes). Si vous prenez le train, il vous faudra prendre une correspondance depuis la gare centrale de Pise. Attention, la pseudo voie 14 est en fait un arrêt de bus à l’extérieur après la voie 13 !
Le guide
Fidèle à mes préceptes d’organisation de voyage, j’ai choisi un guide au petit format qui rentrait sans peine dans mon petit sac à bandoulière, doté d’une carte avec index, et qui présentait Pise en outre de Florence.
Il y avait même quelques pages sur Lucques ou Sienne au cas où nous aurions eu le temps d’y faire un détour.
Testé et approuvé pour vous, le guide de Florence du Lonely Planet, messieurs dames !
L’hébergement
Je suis passée par deux sites pour mes réservations : Hostelworld qui se spécialise dans les B&B et auberges de jeunesse, et Booking.com où l’on trouve toutes sortes d’établissements.
A Pise, nous avons passé une nuit au Casa Aruna par Elsa, propriétaire peu loquace mais qui nous a laissé une chambre calme, dotée d’une moustiquaire (ce qui n’est pas peu appréciable sachant que les moustiques toscans sont féroces) de la climatisation et d’un coin toilette, ainsi qu’une salle de bains très propre que nous devions partager avec nos voisins de chambrée (que nous n’avons jamais croisés au final). Il nous en a coûté 60 € (sans le petit déjeuner). Pardonnez les photos que j’aurais du prendre à mon arrivée et pas avant de partir (leçon numéro un du blogueur en goguette) !
A Florence, c’est à l’hôtel Aramis que nous avons dormi au prix de 216 € pour 3 nuits (hors petit déjeuner, apporté au lit pour 5 €). Marisa parle le français à la perfection et était toute disposée à nous rendre les menus services dont nous avons eu besoin sur place. La chambre était climatisée et l’hôtel dispose du wifi (avec une meilleure connexion à l’accueil). La rue dans laquelle l’hôtel est située est plutôt animée, proche de la gare et du centre ville.
Faut-il réserver des billets en avance ?
Pour visiter la Galerie des offices, équivalent florentin du Louvre, c’est indispensable, d’une part pour vous assurer que ce ne soit pas tout bonnement complet, et d’autre part si le premier cas de figure n’est pas advenu, pour vous épargner une très longue file d’attente.
Pour tous les bâtiments attenant au Duomo, alias la cathédrale de Florence, je ne pense pas que ce soit nécessaire : même si j’avais pris cette précaution, nous aurions aussi bien pu acheter nos billets sur place, nous n’aurions pas attendu plus longtemps.
Nous n’avons pas visité la Galleria dell’Academia, autre musée très réputé de Florence, néanmoins pour être passée devant, la file d’attente est sans commune mesure avec la Galleria degli uffizi ou le Duomo. Il en va ainsi pour la plupart des autres sites touristiques.
Faut-il investir dans la Firenze Card ?
Si vous avez prévu d’écumer systématiquement les musées, il existe une carte permettant de visiter plus de 60 musées, en 72 heures (soit trois jours), pour 72 €, répondant au nom de Firenze Card. La carte donne également accès gratuitement au tram et au bus. C’est un peu l’équivalent du Roma Pass, en beaucoup plus cher.
Est-ce que cela vaut le coup ? Sachant que l’entrée de la plupart des grands sites tourne autour de 10 € et que la ville se visite aisément à pied, je vous laisse faire le calcul.
Néanmoins, pour accéder à des monuments comme l’incontournable Duomo, la Firenze Card est le seul sésame pour la file prioritaire, même si vous avez réservé au préalable votre billet. Nous y reviendrons dans un prochain article, mais sachant que nous avons patienté 3 heures pour accéder à la coupole, à mon avis c’est le principal atout de ce pass !
Voici pour les astuces pratiques pour organiser votre voyage à Pise et Florence, agrémenté de quelques photos pour faire passer toutes ces formalités… Rassurez-vous, il m’en reste encore pour d’autres articles moins pragmatiques !
Étais-tu partie en solo comme tu l’avais fait pour Rome ? 🙂
Pas cette fois, j’avais un accompagnateur ! 🙂 Lequel a d’ailleurs pris force photos qui illustreront sans doute les prochains articles !