Bon, mon Stade Toulousain à moi joue avec une petite balle jaune.
Mais d’après mon nouveau prof, c’est tout de même le meilleur club de tennis de Toulouse, et j’ai la chance de pouvoir y prendre des cours sans devoir vendre un rein pour les payer.Vous ignorez peut-être, ami lecteur, car on s’en vante rarement à Sciences Po, qu’en tant qu’étudiante de l’IEP, je dépend de la faculté de Sciences Sociales de Toulouse, ex-Arsenal, récemment rebaptisée “Université du Capitole” pour une raison qui m’échappe un peu. Ce qui nous donne accès à de rares privilèges : déguster la nourriture gastronomique du resto U en compagnie d’une pléthore d’étudiants en droit, se faire sermonner par le personnel de la cafétéria pour avoir retiré notre carte Monéo trop tôt, et surtout, participer aux activités sportives organisées par la fac pour la modique somme de 10€.
Soit 30 fois moins cher (je n’exagère même pas) que m’inscrire aux cours dans le même club si je ne m’étais pas inscrite via la fac.
Bref, je me suis rendue avec mes deux reins au Stade Ernest Wallon.
J’ai vu un rugbyman massif traverser le parking, tout de rouge et de noir vêtu, avec cette espèce de casque tellement sexy sur le crâne. Cool.
Puis je suis arrivée en retard, faute d’avoir prévu qu’un bus sur deux seulement sur la ligne 16 s’y rendait.
Première constatation : le court est recouvert de terre battue.
Affolement.
Si vous voulez savoir ce que cela fait de jouer sur la même surface que Roland Garros, c’est assez simple. Vous en sortez avec chaque cellule de votre peau recouverte d’une fine pellicule orangée, et ça bousille vos baskets.
J’ai également pu constater que j’étais une source de désespoir pour tous les moniteurs, quelle que soit la discipline enseignée, et que cela ne se limitait pas à la conduite. Voyez-vous, votre dévouée blogueuse a une tendance prononcé à l’entêtement, et persiste à “faire des crêpes” avec sa raquette, alors que si on dit une “tête de raquette”, c’est bien que c’est fait pour être dirigé vers le haut !
Mon prof (je l’aime déjà, le pauvre) a tout essayé, à commencer par les métaphores du genre “imagines que tu mets une claque à ton copain qui t’a énervée” ou “il y a un frelon qui t’attaque”. Avec le même succès que tous les moniteurs de conduite qui ont tenté de m’expliquer par une image à quoi servait l’embrayage. N’essayez pas non plus, vous perdrez votre temps.
Il dit aussi qu’il n’a encore jamais vu quelqu’un qui ait un meilleur feeling pour le revers que pour le coup droit. J’en tirerais presque une sorte de fierté, si je ne savais pas que mon coup droit était, euh… Ben pourri, c’est le mot.
Ah… Le tennis m’avait manqué.
Alors l’embrayage, comment dire… c’est comme si tu… bon, j’arrête.
Par contre, la jolie résidence très “hype” en face du stade Wallon (ça me rappelle ma Belgique natale tiens), c’était chez moi!!! (grosse envie de pleurer en repensant à l’appart magique que j’avais)
Ah ben je serais très curieux de voir ça ! Quelque chose me dit que ça vaut le coup d’oeil…
L’essentiel c’est pas ton niveau en tennis, c’est le plaisir que tu as à t’entrainer. Tant qu’il y a de la motivation, il y a de la progression.
Courage à toi !
Ah mais je suis tout à fait d’accord, moi ! Ce sont mes petits camarades d’entraînement qui n’ont pas la même philosophie du sport et qui, étant nettement meilleurs, aimeraient mieux jouer entre eux qu’échanger des balles avec la pas douée de service…
Tiens, c’est marrant, moi j’ai davantage joué sur de la terre battue quand j’étais gamine, et je ne connais pratiquement que ça ! Du coup, quand je devais aller sur du Quick, impossible de jouer: ça glisse pas !!!! Je n’arriverais à jouer sur du dur qu’après une bonne pluie !
Profite bien de tes cours, c’est génial le tennis !