Et grand Dieu… Combien de “je t’aime” et autres “I love you” ai-je entendu chanter sur le même ton qui aurait été utilisé pour informer qu’il n’y a plus de PQ (cela dit, ce genre de situation peut être tendue) ou qu’il faudrait racheter du camembert ?
Neil Hannon, lui, chante l’amour d’une façon qui vous remue l’âme, ou sait transmettre les accents de malice que comportent ses chansons si vous n’aviez pas saisi tout l’esprit de leurs paroles.
Comme Neil Hannon.
Je ne sais pas davantage de Thomas Walsh, nouveau partenaire de Neil dans ce projet saugrenu d’album autour du cricket. Il ferait partie du groupe Pugwash, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant mais qui, ma foi, n’a pas l’air mauvais du tout à l’écoute (mais bon, je me disperse assez comme ça, si je me mets encore à parler d’un groupe découvert en pleine rédaction de billet…).
Et je suis encore moins au point sur les choses du cricket. Je n’ai absolument rien compris à l’utilité de la Duckworth Lewis Method, dont le groupe a pris le nom.
Mais très honnêtement, on s’en fiche. Point n’est besoin de comprendre toutes les subtilités de ce sport pétri de règles absurdes comme la quasi-totalité des sports issus de l’esprit torturé de nos amis britanniques, pour apprécier l’esthétique visuelle et musicale un peu désuète de l’album.
The Duckworth Lewis Method :
Du Neil Hannon tout craché.
Mais c’est sans doute pour ça que c’est bon.
PS : la daube épaisse, ce sera pour la prochaine fois. Je n’ai jamais dit que tout ce que j’avais prévu serait dans le même billet, n’est-ce pas ? Ah, je crois que je commence à avoir l’esprit assez tordu pour comprendre le cricket.
C’est du Neil Hannon bien craché !