100 pages blanches – Cyril Massarotto

Lecteurs tendrement chéris, j’espère que vous êtes amoureux, sans quoi vous n’allez certainement pas supporter la concentration en guimauve de tout ce que je dis, fais et écris.
Eh oui, c’est que Noël approche et comme chacun sait, votre dévouée blogueuse se transforme en Bisounours du 28 novembre au, disons au 11 janvier, parce que c’est la date de début de mes partiels cette année (si Dieu veut, ou plutôt si mes profs veulent, les derniers de ma jeune et pourtant si sérieuse existence).

Heureusement pour les allergiques à l’hiver, aux décorations scintillantes et à Disneyland (car oui, je me rends en pélerinage au temple de Mickey pour les fêtes et j’ai l’intention de régresser sans complexe), je suis déééébordée alors vous n’en souffrirez pas trop et je limiterai l’expression de mes sentiments dégoulinants d’amûûûr pour mon sac tout poilu, le caissier de New Look et Shizuku Kanzaki à mon journal intime (de rien).

Revenons à nos moutons, ce n’est pas parce que je suis niaise et que je vois des petits coeurs partout, que ma tolérance à la mauvaise littérature a augmenté.

Et si 100 pages blanches ne peut pas tout à fait être qualifié de mauvaise littérature, passer après Jean d’Ormesson n’a pas franchement réussi à Cyril Massarotto.

Stylistiquement parlant, on dirait les rédactions que je pondais au collège. On ne peut pas dire que le dictionnaire s’imposait.

Quant à l’intrigue, elle est la suivante : le personnage principal vient de perdre son grand-père, qui l’a élevé et lui lègue pour seul bien un carnet… vierge, dont il affirme qu’il est son bien le plus précieux. La quatrième de couverture nous annonce que le carnet a un secret, et qu’il va bouleverser la vie de son nouveau propriétaire.

Toute personne aimant écrire saura de quoi je parle si je vous dis qu’un carnet neuf est un objet terriblement attirant, auréolé de tous les possibles, et pourtant on ose à peine le souiller de notre écriture. Je m’attendais à un hymne à l’écriture, mais ce n’était pas de cette magie-là qu’il était question.

Néanmoins, c’est distrayant. Je dirais que 100 pages blanches est un bouquin fait pour un voyage en train ou en avion : zéro migraine, et cela fait passer le temps.

Vous aimerez peut-être

sauver john lennon roman mo daviau

Il faut sauver John Lennon par Mo Daviau : retour vers le No future

Alerte coup de cœur : je n’ai pas autant vibré pour un bouquin depuis Fangirl …

3 commentaires

  1. il faut qu’un dictionnaire s’impose pour qu’une prose soit valable?

    • Non, la simplicité a du bon, et je n’aime pas non plus les livres pédants… Mais en l’occurrence, j’avais réellement l’impression de lire quelque chose d’écrit par un enfant. Au prix du livre, c’est dommage !

  2. Bon courage pour les partiels!

%d blogueurs aiment cette page :
>