Comment je me suis remise à lire en anglais

A Toulouse, il n’y a pas que des restaurants. Il y a aussi des magasins comme il n’y en a pas partout, qui résistent encore et toujours à l’envahisseur et surtout aux chaines. Mais peut-être pas pour très longtemps.

Par exemple, il n’y a pas moins de trois Zara à Toulouse, sans compter celui qui fait déco, et dans un périmètre réduit.
La culture ne fait pas exception, mais il subsiste quelques bastions où l’on peut échapper à Marie Stuart et trouver Elizabeth.

Canarovore vous dirait que je suis une pluri-monomaniaque. Un psychologue vous dirait que j’ai l’intérêt intellectuel obsessionnel et compulsif.
Moi, je ne vois pas ce qu’il y a de répréhensible à vouloir tout savoir de ce qui m’intéresse. Ni à en parler abondamment. Quitte à devoir ouvrir un blog pour ce faire.

Ma lubie du moment, c’est donc Elizabeth, la première, celle qui a marqué de son empreinte l’histoire d’Angleterre. Non pas que Marie Stuart n’ait eu aucune influence sur l’Histoire (vous me direz, il faudrait qu’Elizabeth lui en ait laissé le temps), mais ce n’est pas non plus comme si elle avait imposé le respect à toute une cour d’hommes, fait passer le théâtre d’un loisir populaire à un art à part entière, et utilisé son célibat comme une mesure politique.

Or, dans la plupart des librairies on ne trouve que des biographies de Marie Stuart. Sûrement parce que les reines victimes d’un cruel destin sont à la mode, un peu comme Marie-Antoinette.

Mon dernier recours était The english bookshop, rue Lakanal, et je n’ai pas été déçue. Le vendeur m’a aiguillée, ne s’est pas offusqué de mon peu de goût pour les romans policiers, et m’a commandé un roman sur les jeunes années d’Elizabeth, écrit par une de ses biographes les plus renommées. J’en suis sortie ravie, tout attendrie par l’adorable accent des Anglais qui parlent français, et avec en main un autre roman évoquant semble-t-il une Elizabeth des temps modernes, pour satisfaire mon envie d’un bouquin, là, tout de suite, en attendant que ma commande arrive.


Photo empruntée à The Mouse Potato, qui je l’espère ne m’en tiendra pas rigueur puisqu’il s’agit de promouvoir la -bonne- cause d’une librairie de langue anglaise !
Ce que valent les bouquins, ce sera l’objet d’un prochain billet. Mais la qualité de l’accueil, je vous la garantis. Avis aux fanatiques de la VO (si si, ça existe, y en a un c’est mon copain) et aux curieux de culture anglo-saxonne !

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3 commentaires

  1. Ma soeur avait enregistré un message laissé par un vendeur du Bookshop sur son portable quand elle leur a commandé un livre sur John Lennon et on se l’écoutait religieusement… j’adoooore l’accent anglais en français.
    Sinon oui j’aime beaucoup cette échoppe, même si ça fait bien longtemps que mes pas ne s’y sont pas perdus.
    Concernant une autre reine anglaise, je crois qu’un chouette film est sorti sur les premières années de règne de Victoria qui me tente terriblement (j’ai beaucoup beaucoup aimé The Queen déjà)apparemment il passe encore dans un ciné d’art et d’essai à Lyon, je tenterais ma chance en septembre XD
    Voilà sinon la monomaniaque que je suis également (comme tous mes amis, c’est bien connu !) ne peut que te comprendre et t’encourager à continuer à te documenter sur tes passions !

  2. bonjour ,
    il me serait agréable que tu puisses changer le lien qui va vers mon blog qui n’est plus tony87000.com mais http://www.pourvouslesfemmes.com
    merci de ta compréhension
    amitiés
    tony
    titre du blog ” pourvouslesfemmes”

  3. A la la, ça me rappelle mes jeunes années à l’INSA… C’était le rendez-vous obligé de tous les première ou deuxième années qui devaient lire un bouquin en VO…

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