Un dimanche ensoleillé à Toulouse

Je n’ai jamais aimé les dimanche. Particulièrement le soir, au moment où l’on se sent tellement déprimé par l’idée que le week-end se termine qu’on est incapable de profiter de ses derniers moments.

Mais aujourd’hui était un dimanche un peu spécial. Tout d’abord, parce que j’avais passé un contrat avec mon cerveau, déjà bien éprouvé par une semaine studieuse, et privé de son samedi pour cause d’examen d’anglais et d’allemand. Le deal était simple : il restait au maximum de ses capacités jusqu’à 18 heures, et je lui accordais une journée ENTIÈRE de repos sans mauvaise conscience concernant tout le boulot qu’il me reste à faire (car ce n’est pas fini).

Mon cerveau a trouvé ça plutôt fair-play.

Ensuite, aujourd’hui, il y avait de l’animation au centre – plutôt exceptionnel le dimanche dans la plupart des villes de France, Toulouse comprise, sauf occasion rugbystique exceptionnelle.

Je me suis donc chercher prétexte pour sortir profiter un peu du beau soleil qui n’a pas cessé de briller de tout l’après-midi, et suis allée traîner mes Converses au Marché de Noël sur la place du Capitole. Seulement voilà, sans Canarovore, retenu à son tout nouvel appartement par de sournois pots de peinture qui ne me le laissent plus que le soir , ça n’avait aucun sel.
Alors je me suis souvenue avoir vu sur internet que les musées étaient gratuits aujourd’hui, et me suis rendue au musée Georges Labit.


L’occasion de vérifier que oui, je suis toujours aussi mal à l’aise devant les momies que lors de ma première visite au Louvre, toute gamine, où l’atmosphère m’avait semblé si étouffante. Impossible de penser autre chose que “c’est de la profanation de sépulture, nous, on ne supporterait pas qu’on sorte nos cadavres pour les exposer !”. Et puis je suis très déçue, je n’ai pas vu le masque qui ressemble à Jacques Chirac !!!

Je retiendrai surtout du musée une découverte à creuser… Le photographe Felice Beato, qui a immortalisé de façon remarquable de nombreuses scènes de l’Asie de la fin du XIXème siècle, notamment du Japon.

Reste que le bâtiment, le fameux “pavillon mauresque” (quel joli nom !) œuvre de l’architecte Jules Calbairac, vaut bien à lui tout seul une visite…
A Toulouse, on lui doit aussi l’Hôtel de Montval.

Puis, après avoir marché bien 2 bonnes heures au hasard des rues de la ville, je suis rentrée décorer – enfin ! – mon petit sapin de Noël.


Ce sapin ayant vu ses pieds suivre une autre destinée que la sienne, probablement au cours d’un de mes nombreux déménagements, je l’ai planté dans une tasse géante de chez Starbucks, avec l’université de Bonn dessus. Comme ça je n’y serai pas allée pour rien.
Et oui, mon radiateur est très photogénique.


Pour changer de mon sapin cuivre et violet des années précédentes, j’ai écumé Maisons du Monde pour une décoration au parfum d’enfance, sucres d’orges, petites peluches et boules de Noël en fourrure toute douce…

 

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5 commentaires

  1. Oooooh il est trop beau ton sapin, j’adore son petit chapeau *_* Bon courage pour la suite de travaux à rendre !

  2. j’aime bien ton radiateur, il fait très hype!

  3. A Labit, j’avais adoré la salle consacrée au Tibet. Trop choupignonnes, les petites statuettes… Pis je suis d’accord avec toi, les momies, c’est tout pourri.

  4. Ton sapin il a trop la classe. =D Et le pavillon mauresque est juste magnifique.

  5. Hey! J’avais pas vu, il y a un tribble qui s’est caché dans ton sapin! XD Faut que je trouve le même!

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