En effet, de la violence, du sang et un choix musical agréable. Le cocktail était bien au rendez-vous. Il s’agit bien d’un bon cru, passé non loin du summum du réalisateur. Il est vrai que ce sont des caractéristiques déjà présents dans le western italien et que Tarrantino était un choix idéal pour faire revivre ce cinéma. La violence, déjà extrême à l’époque, le caractère théâtral et excessif des affrontements, le mélange, par moments, de burlesque et de cruauté et les héros en demi-teinte, presque tout y est.
Cela dit, si le rappel est présent du générique début jusqu’à la dernière image, Tarrantino n’a pas tourné un pur pastiche. On peut parfois le regretter, mais c’est un choix qui se défend. Personnellement, ce sont les deux passages de rap qui m’ont paru jurer avec l’ensemble. Et le style de la fin.
Quant à Leonardo, ce n’est pas qu’il soit mauvais, mais son personnage est éclipsé par celui qu’incarne Samuel. L. Jackson.
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