Philosérie : apprends la vie avec Ally McBeal

J’abonde dans le sens de Martin Winckler, auteur du Petit éloge des séries télé, qui voit augmenter la qualité des programmes et émerger en parallèle une reconnaissance des séries comme des productions culturelles qui ne sont plus seulement récréatives, mais reflétant une certaine vision du monde et riches en enseignements.

J’ai eu envie de regrouper ces perles de sagesse égrenées au fil de mes séries favorites. M’étant offert un revisionnage en bonne et due forme des mésaventures professionnelles et amoureuses d’un cabinet d’avocats immatures, mais tellement attachiants, c’est avec Ally Mc Beal que j’ouvrirai le bal !

Leçon numéro 1 : rester ami avec un ex est une mauvaise idée.

Travailler avec, c’est encore pire (on ne parlera même pas du choix de carrière discutable qu’est devenir avocate quand on a peur des criminels).

Pourtant, j’en vois encore qui tentent le coup malgré 5 saisons d’une série que nous avons TOUS vus à la fin des années 90 pour faire le tour du sujet.

Leçon numéro 2 : you need a theme song

Tracy est indubitablement un des meilleurs personnages de la série, je n’en démordrai pas.

Il y a peu de coups durs, de chagrins d’amour ou de galères professionnelles qui résistent à une chanson entraînante, votre bande originale à vous.

Leçon numéro 3 : être bizarre est une force. Aimer le disco aussi.

Il y a de véritables cours de charisme dans Ally McBeal. Tout farfelus que soient les cas défendus par John Cage, il parvient toujours à tourner la situation à son avantage. La présentation et le contexte sont bien sûr essentiels, l’audace fait le reste. Dans tous les cas, il sait exploiter ce qui le rend unique, y compris ce qu’il sait que son entourage tourne en dérision.

    

Si tout ceci ne suffit pas à vous donner confiance la prochaine fois que vous devez convaincre au boulot, vous pouvez toujours invoquer Barry White.

    

Leçon numéro 4 : Lucy Liu est la perfection faite femme

Leçon vérifiée dans Charlie’s Angels, Kill Bill et même Futurama.

Vous me direz, quelle leçon de vie en tirer ? Dans le doute, faites ce que ferait Lucy Liu. 

Leçon numéro 5 : Portia de Rossi est la perfection faite femme (mais en blonde)

Et hilarante. Leçon plus que vérifiée dans Arrested development et Better off Ted. Si vous n’avez pas vu ces séries, ce sont des antidotes à la déprime reconnus aux Etats-Unis mais encore mal distribués en France.

La prochaine fois qu’on vous dira qu’une belle femme ne peut pas être drôle parce qu’elle n’en a pas besoin, Portia de Rossi fermera le clapet du sexiste le plus atrophié du bulbe qui soit.

Leçon ultime : on ne peut pas attendre que le bonheur nous tombe dessus.

Fishism.

Il faut aller le chercher. La team de Cage & Fish vous suggère les after works au bar le plus proche du boulot, la colocation ou la pratique du chant. John Cage vous le dira mieux que moi :

Any person who can make you flex your romantic muscle, remind you what it’s like to feel, that’s good company.

Lucy Liu commenterait cet article, elle. Faites comme Lucy Liu.
Et vous, c’est quoi votre theme song ?

2 commentaires

  1. je ne suis pas fan de Portia De Rossi, mais Ally Mc Beal me manque 🙂

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