Comment visiter Lisbonne en 4 jours avec un petit budget

Restaurant Tavares LisbonneQui a dit qu’on ne pouvait pas attraper quelques derniers rayons de soleil sans partir pour une île lointaine en novembre ?

Le Portugal faisait partie des destinations européennes qui réunissaient plusieurs facteurs pour m’attirer :

  • un climat agréable en Automne
  • des vols pas chers depuis Paris
  • et des CHÂTEAUX.

On m’avait vanté Lisbonne comme une ville favorable aux voyageurs à petit budget, avec en plus l’atout de n’être pas saturée de touristes à cette saison : si vous êtes prêts à tolérer quelques averses, je vous garantis des couleurs chaleureuses, de belles promenades et quelques degrés de plus qu’à Paris !

Comme toujours, évacuons dès maintenant les formalités et la planification du voyage : je vous garde mes meilleures photos et mes bonnes adresses pour un prochain article…

Castelo de Sao Jorge de nuit

Trouver un vol pas cher pour Lisbonne

Nous avons pris un vol Orly Sud-Lisbonne avec Transavia (filiale low-cost d’Air France KLM). J’étais un peu inquiète au vu des avis sur les forums, mais la seule compagnie qui rivalisait avec leurs prix était Vueling, et je suis moyennement rassurée par les transactions bancaires sur un site qui plante tout le temps.

Bilan : l’expérience n’a pas été plus désagréable qu’avec d’autres compagnies à petits prix, peut-être même un peu plus d’espace pour nos jambes, et le personnel naviguant était plutôt sympa.

En revanche, on ne peut pas s’enregistrer plus de 24h avant le vol, et prenez vos dispositions pour imprimer vos billets : un monsieur devant nous a tenté de montrer son téléphone après s’être enregistré en ligne, et s’est fait refouler dès le contrôle de sécurité…

A savoir : l’aéroport de Lisbonne est facilement et rapidement accessible du centre-ville en métro. Soyez néanmoins prudent au retour : la plupart des compagnies low-cost partent du terminal 2, et il vous faut prendre une navette gratuite pour le rejoindre depuis le terminal 1. Elle ne dure que quelques minutes, encore faut-il le savoir et ne pas tourner en rond dans l’aéroport en tentant de suivre les flèches sur les panneaux qui ne pointent rien de particulier (snif, snif… C’est quoi cette odeur ? Ah oui, ça doit être le vécu.) au risque d’arriver au moment de la fermeture des portes. Prenez un peu d’avance au retour.

travellers houseOù dormir à Lisbonne ?

Si vous étiez comme moi pétri de préjugés, la Travellers House va vous faire changer d’avis sur les auberges de jeunesse :

  • Vous n’êtes PAS obligés de dormir en dortoir. Il y a des chambres et des salles de bain individuelles.
  • C’est propre et pas forcément bruyant. A vrai dire, à prix inférieur, j’ai rarement eu une si bonne chambre dans un hôtel.
  • Cela dépend sans doute des établissements, mais pas de limite d’âge ici : toutes les générations (même des bouts de chou) se retrouvent au petit déjeuner (où vous avez le choix entre crêpe, oeufs au bacon et muesli).
  • Des animations sont prévues tous les soirs et les conseils avisés de l’équipe sont bons à prendre

Choisir son guide de Lisbonne

guide lisbonne hachette evasionJ’avais hésité avec la collection “Un grand week-end à…” qui m’avait rendu de fiers services dans mes séjours londoniens, mais à prix équivalent (9,90 €), j’ai fini par acheter le Guide évasion Hachette rédigé par un historien de l’art, avec ses pages culture et histoire bien nourries et carte inclue.

Au final, il a des points positifs et des gros bémols : la carte ne présente pas certains quartiers parmi les plus touristiques de Lisbonne (Belém, par exemple), et si on sait que certains sites sont payants, on n’a pas forcément le détail des prix. Vous me répondrez que tout ceci peut être résolu à l’aide du wifi de l’auberge de jeunesse, mais en déplacement, on se passerait bien de la dépendance à internet. Pas des masses pratique non plus pour les transports en commun.

Lisboa Card

Comme la plupart des grandes villes d’Europe, Lisbonne propose un pass (la Lisboa Card) que vous pouvez vous procurer directement à l’aéroport ou dans les nombreux points de renseignements touristiques.

C’est une carte à puces qui vaut actuellement 18,50 € pour 24 heures, 31,50 € pour 48h, et 39 € pour 72h, le “compteur horaire” démarrant à la première validation.

Durant sa période de validité, elle vous offre des réductions sur plusieurs sites touristiques de Lisbonne (liste complète ici) et les transports illimités dans la ville. En plus de cela, vous avez quelques réductions sur l’entrée des châteaux de Sintra (qui valent vraiment une excursion si vous avez une journée au moins à leur consacrer) et le train jusqu’à Sintra vous est offert, mais ces réductions sont dérisoires, le prix du billet de train n’est pas très cher et cela n’inclut pas les bus (INDISPENSABLES, j’insiste) dans Sintra.

Je me suis longuement trituré les neurones pour arriver à la conclusion suivante : ne la prenez pas sur le laps de temps où vous êtes hors de Lisbonne, ce n’est pas rentable. Cela peut l’être sur les premiers jours quand vous explorez dans tous les sens et si vous enchaînez les visites (musées et monuments).

Palacio Chafariz del Rey

Transports

Dans Lisbonne et ses environs, vous pouvez utiliser une carte Viva Viagem (similaire à l’Oyster card pour ceux qui connaissent Londres) qui vous coûte 50 centimes et que vous pouvez charger en “zapping” au fur et à mesure. C’est légèrement moins cher que d’acheter des tickets.

Il y a également la possibilité de la charger pour 24h et de se déplacer de façon illimité, pour 6€. Si vous vous arrêtez de temps en temps pour visiter des sites, je pense que l’option zapping est suffisante.

Tous les renseignements nécessaires sont à disposition sur le site de la compagnie de transports lisboète Carris.

Conseils d’amie et anecdotes

  • Dès votre arrivée, trouvez un plan du métro et surtout du bus. Le tramway c’est à faire une fois pour le côté kitsch, mais le bus est plus rapide, moins bondé et passe plus régulièrement.
  • Prenez des chaussures plates. Sans quoi vous ne survivrez ni aux collines lisboètes, ni aux creux sournois dans les trottoirs pavés.
  • Et un K-way si vous partez à la même saison. Vous n’aurez pas besoin du parapluie toute la journée, mais les averses sont fourbes.
  • Nous avons vaguement tenté de communiquer en portugais (cuisant échec) puis en anglais (nous sentions le Français à des kilomètres, apparemment). Une dame nous a dit, je cite : “mais pourquoi ne parlez-vous pas français ?”. So much pour nos efforts d’intégration.

 

 

 

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