Apprendre à draguer dans la langue de Casanova avec Duolingo


J’apprends l’italien.

C’est très beau, l’italien, et cela peut me permettre de manger ailleurs que dans les attrape-touristes une fois sur place. Précisons : j’apprends l’italien en mode radin, avec Duolingo qui est un des rares outils en ligne pour apprendre une langue que j’ai trouvé qui soit gratuit de A à Z et sans aucune publicité.

Comment est-ce possible, me direz-vous ? Apparemment, Duolingo se finance en faisant traduire des documents par ses membres. Le concept a su séduire des investisseurs prestigieux, parmi lesquels l’acteur Ashton Kutcher et Tim Ferriss, l’auteur du best-seller La semaine de quatre heures, qui prône par ailleurs régulièrement sur son blog des méthodes d’apprentissage de n’importe quelle langue en un temps record, grâce à la répétition espacée entre autres, un des principes de base de Duolingo.

Pour simplifier, l’idée est que Duolingo nous fait réviser les mots au moment optimal pour notre cerveau – et après test, je peux vous confirmer que c’est effectivement assez précis. C’est un peu comme réviser avec des flashcards, sauf que vous ne perdez pas de temps à réviser les mots que vous connaissez déjà, l’algorithme se préoccupe pour vous de déterminer le moment où vous allez oublier.

Les mots appris précédemment sont introduits dans des phrases intégrant également de nouvelles idées et la difficulté augmente progressivement, sans pour autant qu’on ait l’impression de fournir un effort supplémentaire. L’outil nous familiarise à la fois à l’écrit et au langage parlé.

Par ailleurs, le système de gamification permet de garder la motivation intacte pour s’entraîner quotidiennement : outre la satisfaction de passer des niveaux, chaque leçon thématique complétée, chaque jour d’activité sur Duolingo permet de gagner des “lingots” avec lesquels on peut obtenir des leçons supplémentaires (par exemple, flirter en italien !) ou des vies.

Le revers de la médaille, c’est que nous autres francophones ne pouvons pour l’instant apprendre que l’anglais et l’espagnol. Pour toutes les autres langues, il faut fournir un effort mental supplémentaire pour traduire de l’italien à notre langue maternelle, puis à l’anglais – ce qui, dans le cas de l’italien, complique un peu les choses là où cela pourrait être intuitif grâce aux racines communes (j’ai enfin trouvé l’utilité d’avoir étudié le latin jusqu’au bac).

L’autre bémol, c’est que les leçons de grammaire sont très vite abordées par surimpression au passage de la souris – non pas que j’en sois fan, mais j’ai parfois besoin d’une logique pour mieux mémoriser.

Je reste néanmoins assez convaincue par mes progrès en italien, c’est à mon avis un outil parfait pour débuter dans une langue (il suffit ensuite de le compléter avec d’autres ressources) ou pour entretenir son vocabulaire, au point que j’envisage ensuite de me mettre à l’espagnol. Et vous, une langue que vous avez toujours rêvé d’apprendre ? Connaissez-vous d’autres méthodes et outils ?

Vous aimerez peut-être

Où il est question du retour des Gilmore girls, et de la trentaine

Vous vous doutez qu’en fan absolue de Gilmore girls, j’attendais avec impatience A year in the …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :
>